Faire des affaires au Mexique est aussi simple que XYZ



Faire des affaires au Mexique est aussi simple que XYZ

Un partage de bonnes pratiques, offert par Jacques Larue, directeur général et associé de XYZ Technologies

Quelles sont les clés du succès pour faire des affaires au Mexique?

Cette question intrigue de nombreux entrepreneur.e.s d’ici qui souhaitent se lancer sur ce marché prisé. Du 8 au 11 octobre prochain, l’Effet Québec et MUTEK Montréal accompagneront une délégation de studios d’expériences numériques québécois qui prendront part aux activités de MUTEK Mexico.

Afin de mieux outiller ces créateur.rice.s dans leurs projets d’exportation, nous avons fait appel à Jacques Larue, directeur général et associé de XYZ Technologies, qui a accepté de partager son expérience avec la communauté d’affaires mexicaine.

Retour sur des échanges aussi pertinents que constructifs…

Qu’est-ce qui a motivé XYZ à se développer au Mexique?

Lorsque j’étais vice-président international de Solotech, j’ai dirigé les bureaux de La Havane et de Santo Domingo, ce qui m’a permis d’apprendre l’espagnol et de me familiariser avec la culture des Caraïbes. Par la suite, j’ai visité la plupart des pays d’Amérique du Sud à la recherche de nouveaux marchés. Je suis finalement revenu au Mexique puisque c’est là que le potentiel d’affaires était le plus intéressant.

En 2012, nous avons réalisé un immense projet immersif permanent au Museo Maya de Mérida: plus de 100 m de projection sur les murs extérieurs du musée, plus de 125 sources sonores ainsi que l’éclairage architectural de tout le bâtiment. Ce projet a été l’étincelle qui nous a convaincus de nous établir de façon permanente à Mérida.

Quels autres projets avez-vous mis en place?

Le Museo Internacional del Barroco, le Museo del Mestizaje de Chetumal, le Museo Maya de Cancún, la bibliothèque de Guadalajara, un flying theatre à Guadalajara et un deuxième à Mexico.

Nous avons aussi équipé plusieurs théâtres et, dernièrement, nous avons conçu, installé et programmé l’ensemble des systèmes audio et vidéo du nouveau théâtre permanent de Vidanta/CDS à Nuevo Vallarta, où sera présentée, à partir de décembre 2025, la production Ludo.

Quels types de collaborations ou partenaires locaux sont déterminants pour réussir, selon vous?

Nous avons plusieurs partenaires locaux qui sont des concepteurs, des écrivains, des réalisateurs, des boîtes de postproduction, des techniciens, des ingénieurs, des architectes et des installateurs.

Quelles sont les bonnes pratiques que vous pourriez partager avec des équipes québécoises découvrant l’écosystème culturel mexicain?

J’ai réalisé des projets partout sur la planète et mon modus operandi est toujours le même, que ce soit à Mexico ou ailleurs: respect des gens et des institutions, création d’un maximum de collaborations locales pour s’intégrer rapidement de l’intérieur au marché mexicain et, enfin, offrir des produits et services de qualité et durables.

Comment percevez-vous l’évolution du marché d’expériences immersives au Mexique dans les prochaines années ?

Ce marché est en ébullition actuellement. Mexico devient un pôle culturel international et les universités font du bon boulot en formant la jeunesse de belle façon. La population est jeune et friande d’attractions de toutes sortes.

Est-ce que vous avez des IP qui ont du potentiel et que vous aimeriez exporter au Mexique?

Oui. Nous avons développé un système de réalité augmentée qui permet le déploiement de grands jeux de capture immersive sur plus d’un kilomètre. Le contenu et la thématique peuvent varier, mais le dispositif, lui, est programmé pour permettre l’apparition de personnages 3D et ensuite leur capture. L’idée est d’attraper un maximum de ces personnages pour obtenir un maximum de points. Les résultats des joueurs sont diffusés à la fin du parcours.

Remerciements

La délégation bénéficie du soutien financier de la SODEC et le FMC, et est organisée avec l’appui de la Délégation générale du Québec à Mexico, MUTEK Mexico et le Centro de Cultura Digital.

Les cercles de partage de l’Effet Québec sont rendus possible grâce à la collaboration du Fonds Québécor.

Photo d’entête de Ricky Esquivel